Michel Gerson

Dans le cadre des sessions hirsutes du projet de Fabrice Gallis.

À l’occasion des 10 ans de Paradise, Sophie Lapalu, Cécile Paris, *Duuu radio et les étudiant·e·s de l’école d’art des Beaux Arts de Nantes Saint-Nazaire organisent un plateau radio live et public autour de l’histoire des lieux nantais fondés par des artistes.

Intervenant·e·s :

• Askip
• Bonus (représenté par Laurent Moriceau)
• MEAN (représenté par Carole Rivalin)
• Galerie Paradise (Béatrice Dacher et Michel Gerson)
• Galerie RDV (représentée par Jean-François Courtilat)
• Collectif Toux (représenté par Gauthier Andrieux, Elise Drevet, Pauline Rouet)

Exposition à l’occasion du lancement des premières monographies de Béatrice Dacher – Phonocène et Michel Gerson – Cognitif, Quotidien, Immergeur.

Cognitif, Quotidien, Immergeur
Michel Gerson

1985 – 2020
Catalogue 208 pages
24 euros

S’il y a bien une qualité qui se dégage de l’œuvre de Michel Gerson, c’est précisément sa vitalité. Une vitalité dont je me sens, soit dit en passant, confraternellement proche. Mais essayons de préciser davantage de quoi il est question. De peintures ? De dessins ? De photographies ? De vidéos ? De dispositifs ? Oui, de tout cela, et en grande quantité, « immergé » dans des projets vertigineux, fourmillants, sortes de work in progress multisupports. Car Michel Gerson ne ménage pas ses modes opératoires et la fertilité créatrice qui en résulte, débordante, fait de son entreprise même quelque chose comme une forme en mouvement : « C’est dans la multiplicité des événements, sentiments, des substances, des énergies et des objets qui m’entourent que je puise la matière nécessaire à ma création. » Tout alors est mis en branle au service de l’œuvre. De l’œuvre dans son ensemble. De l’œuvre comme un tout. De l’œuvre comme un but, aussi.

Extrait de Michel Gerson, l’Immergeur émergé
Texte d’Arnaud Labelle-Rojoux pour la monographie

La Valise retrace l’évolution du projet Blazers/Blasons et présente ses nouvelles productions.
Blasons d’artistes et dossards en broderie mécanique, sérigraphies, éditions uniques, papiers peints, et autres supports qui interrogent les notions d’édition, d’objet d’artiste, de pièce unique, de multiple.

Nous vous présenterons nos archives des résidences et expositions réalisées depuis notre création en janvier 2013. Ce sera également un moment de rencontre et, alors que nous rentrons dans notre 5ème année, nous avons besoin de tous vos soutiens ! Lors de cette exposition vous pourrez nous rejoindre en devenant membre ami de notre association.

Depuis 4 ans nous avons invité plus de 18 artistes en résidence et plus de 40 artistes ont collaboré ensemble. Nous avons réalisé plus de 41 expositions & événements.

Artistes invités en résidence :
Mehdi-Georges Lahlou (BE), Neal Beggs (GB), Kamiel Verschuren (NL), Lucas Grandin (FR), Loreto Martínez Troncoso (ES), Marielle Chabal (FR), Edurne Rubio (ES), Jocelyn Villemont (FR), Camille le Houezec (FR), Mathieu Léger (CA), Qingmei Yao (CN), Carole Manaranche (FR), Richard Martel (CA), Frédérique Hamelin (CA), Joël Hubaut (FR), Fabrice Hybert et les réalisateurs (FR), Jin Wook Moon (KR), Lyn Nékorimatè et Jean-Paul Labro (FR).

Béatrice Dacher et Michel Gerson, un couple aux démarches artistiques personnelles, mais aux engagements communs, a investi Le Lieu. Se nourrissant de résidences, de voyages et de rencontres depuis une quinzaine d’années, ils tissent et tracent des liens entre les idées qui leur importent.

Gerson écrit sa pensée en schémas. «C’est devenu un vrai travail de dessin», indique Mme Dacher. Sur un des murs, on découvre ainsi toutes les ramifications et réalisations du Collectif R_, alors que la vitrine qui donne sur la rue représente le projet Paradise, que le couple a mis en place à Nantes. «Avec un couple d’architectes, amoureux des artistes, nous avons créé un lieu. On habite là et on y accueille des artistes en résidence, pour leur offrir un temps de recherche», explique-t-elle.

Depuis son arrivée à Québec, Gerson a entrepris un nouveau dessin, à même le mur du Lieu, qui devrait synthétiser son travail «d’immergeur», c’est-à-dire cette propension à s’installer dans un lieu, à s’y intégrer, puis à développer un travail intérieur qui prendra ensuite une forme plastique, objet, installation ou autre.

Dacher expose deux vidéos projetées sur des mouchoirs, un autoportrait et une bouée qui tient bon dans la Loire, devant la maison dans la maison de l’auteur et géographe Julien Cracq.

«Le mouchoir m’intéresse parce qu’il raconte beaucoup d’histoires. Ça peut être le mouchoir de la mariée, le mouchoir du deuil. C’est quelque chose qu’on gardait dans sa poche tout le temps, et qui disparaît», indique-t-elle.

Paradise propose un retour en 7 résidences sur sa première année d’activité.
L’exposition présente un choix d’œuvres et les ressources documentaires du travail réalisé par les artistes en résidence de janvier 2013 à mai 2014 : Neal Beggs, Marielle Chabal, Lucas Grandin, Mehdi-Georges Lahlou, Loreto Martínez Troncoso, Edurne Rubio, Kamiel Verschuren.