Fabrice Gallis

Dans le cadre des sessions hirsutes du projet de Fabrice Gallis.

Je t’invite aux portes d’Agon. Dans un espace-temps concentré (30′ terrestres humains) nous imaginerons le signe personnel qui t’en donnera l’accès. Ce sera ta clé.

Réservations possibles (un seul espace-temps dédié par personne) :

• 16:00-16:30
• 16:30-17:00
• 17:00-17:30
• 17:30-18:00

Une fois inscrit·e, nous te contacterons pour définir ton espace-temps

Agon est un univers fictionnel fantastique-fantasy en cours de génération.
Sa communauté se constitue. Chaque fan est identifié par un signe distinctif.
Ce motif est dessiné une seule fois sur sa peau, dans un temps dédié personnel et unique, au cours duquel lui est fait le récit de cet univers naissant.
Il est réalisé par le master d’Agon qui le conçoit en relation symbiotique avec chacun·e.
Ce dessin, éphémère, est capturé en images et intègre la banque de données de ce monde.

14h – Atelier
Reenactment collectif et festif du film Shrek 1 sous la forme d’une comédie musicale avec des karaokés.

19h – Le Spectacle
Après l’atelier de l’après-midi, c’est l’heure de la représentation, Shrek est prêt, les chansons sont chaud, chaud et le public est convié!

L’idée est qu’en groupe, nous choisissions chacun·e un personnage à interpréter, les scènes à jouer et enfin que chaque personne intègre une ou plusieurs chansons de son répertoire musicale au script. Elles seront interprétées par les acteurices, sous la forme d’un karaoké et auront pour effet de tordre l’histoire bien connue de Shrek. L’aspect karaoké invitera les spectateurices à participer au jeu si iels le souhaitent. Nous pourrons également imaginer un petit décor avec les moyens du bord dans l’optique de proposer notre spectacle à un public.

Cette proposition est évidemment ouverte à tout le monde, c’est une excellente occasion pour des personnes amateurices d’expérimenter l’interprétation, de sortir de soi, par le chant ou par le jeu d’acteurice.

Cette expérience collective aux multiples facteurs nous surprendra certainement de bien des manières.

Shrek est un bon prétexte, c’est une icône populaire qui incarne l’hospitalité. En effet, dans l’histoire, il finit par accueillir dans son marais des créature enchantées qui ont été expulsées par Lord Farquaad, le dirigeant autoritaire de Fort Fort Lointain.

Cette session se fait avec une dizaine de personnes et se déroule sur une demi-journée.

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Là, c’est une rencontre. Une rencontre entre Chlitah et Tortilla. Une rencontre entre Rémy et Lina, entre deux grand-mères aussi.
Rémy dit : « C’est une galette ? C’est une omelette ? C’est une sorte de crêpe ? Une truffade rondelette ? Rien de tout ça cabeza tontita c’est une tortilla ! Si tu veux, je peux t’apprendre à la cuisiner, tu feras donc parti du voyage de la recette de mon abuela, ma grand-mère de Peñaparda »
Et Lina répond : « Ce qui m’avait frappée était que ma grand-mère n’utilisait
pas de planche à découper. Elle taillait les légumes directement au
creux de sa main, dont les doigts épaissis, usés et ridés par le temps
gardaient toute leur agilité »
Comme on raconte des légendes, des mythes depuis la nuits
des temps, les recettes aussi voyagent à travers le temps et les
papilles.

Dans le cadre des sessions hirsutes du projet de Fabrice Gallis.

Nous avons deux heures, cinq kilos de farine T80 (de chez Pain virgule), de l’eau et du sel.
À combien de mains et combien de pains non levés pourrons-nous pétrir et cuire ensemble ?
Le pain apparaît comme liant, point de rencontres et d’échanges.

Il occupe une place importante dans mon travail autour du vivant et de la nourriture.

Cette session hirsute sera l’occasion de se rencontrer les mains dans la pâte. Cette fois, ce ne sera pas un pain levé, mais bien un pain plat qui apparaît comme un pain d’urgence et signifie la nécessité d’être, de faire et de manger ensemble. Une expérience à partager et à déguster, une occasion et un espace autour desquels se retrouver, le temps d’une session hirsute à la Galerie Paradise.

À l’issue de l’atelier chacun.e repart avec du pain.

Matériel : toile cirée, rouleaux à pâtisserie, farine, sel, deux poêles et plaques, houmous pour accompagner la dégustation.

À 19h : dégustation des pains réalisés durant l’après midi lors de l’atelier, avec houmous et petit apéro !

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Le ·ClubMed· vous invite à son atelier d’écriture/lecture plastique et créative, All Inclusive. Rejoignez-nous pour jongler avec les accords, échanger des pronoms, et créer des collages grâce à des langages infiniment variés ! Parties de points médians endiablées à l’ombre des accords de proximité, ou bien relaxation au bord de la piscine de mots épicènes, toutes nos activités sont garanties inclusives et engagées. À partir d’un corpus de textes concoctæ par nos soins, savourez ce bonheur langagier en créant collectivement des cadavres exquis et des cut-up, et repartez avec un recueil d’affichettes et des étoiles plein les mirettes!

Expérimentation de lecture soufflée, en tension dans la matière, qu’elle soit noire ou gélatineuse.
Session en soirée avec repas partagé

Nous aimons la poésie, qu’elle soit écrite ou sonore cette poésie, qu’elle soit faite de mots ou de matière cette poésie, qu’elle soit noire ou jaune métal cette poésie.

Ce workshop propose un protocole pour performer un texte poétique. Un prototype d’opéra expérimental issu de la déconstruction d’un extrait du récit : rester dans le trouble.

L’extrait en question évoque la voûte céleste, la matière noire, les mémoires incomplètes, les amants perdus, les temps infinis. Nous nous embarquons vers un univers Noctura Cinematica Post-Noise Céleste.

Le workshop a lieu dans un ensemble de mots et de sonorités qui percute l’espace. Nous pratiquerons la poésie lue et le bruit de mot amplifié.

Dans un premier temps je vous présenterai le texte Don Quichot Rester dans le Trouble et le projet qui en découle.

Ensuite nous nous attarderons sur le chapitre III – Zombi. Un texte qu’il faudra éclater comme on casse un verre. Que se passe-t-il quand un texte se brise comme du verre ? Est-ce qu’on a besoin de souffleurs pour agglomérer cette matière en éclat ?

Cette grande manœuvre de déconstruction-recomposition poétique ce passera en mouvements sur et sous un plancher avec des trappes. Ce sera sonore, il y aura des microphones pour amplifier les voix, les micro-frottements et les craquements inaudibles. Le poème sera tellement déconstruit qu’il sera soufflé par nos voix, dans nos corps, dans l’architecture.

Dans le cadre des sessions hirsutes du projet de Fabrice Gallis.

Dans le cadre des sessions hirsutes du projet de Fabrice Gallis.

Une session d’expérimentation collective sonore et somatique à l’écoute des ondes interstitielles par syntonisation des fréquences inter-sol captées sous la galerie Paradise avec celles de nos liquides intercellulaires. Moyens : transduction sonore et approche somatique avec les outils d’incorporation du Body Mind Centering.

La recherche collective tentera d’expliciter un son inconnu qui pulse depuis les soubassements de Kerminy (rivière souterraine, vent sous la coursive, moteur d’un vaisseau intergalactique?) dont on cherche à ressentir et collecter les effets sur nos corps et pensées. Il est fort à parier qu’un espace interstitiel entre 2 sols comme à la galerie Paradise en ce moment entre en syntonisation (accordage de fréquences, résonance) avec l’espace sonore mystérieux de Kerminy.
En partageant nos ressources documentaires scientifiques (physique, astrophysique, cosmologie, physiologie) sous formes de vidéos, ainsi que des temps d’écoute du sol de Paradise et par des touchers somatiques de nos corps-antennes (fascias, oreille interne), nous tenterons une vibralisation collective afin d’éclairer cette recherche.

Dans le cadre des sessions hirsutes du projet de Fabrice Gallis.

À l’occasion des 10 ans de Paradise, Sophie Lapalu, Cécile Paris, *Duuu radio et les étudiant·e·s de l’école d’art des Beaux Arts de Nantes Saint-Nazaire organisent un plateau radio live et public autour de l’histoire des lieux nantais fondés par des artistes.

Intervenant·e·s :

• Askip
• Bonus (représenté par Laurent Moriceau)
• MEAN (représenté par Carole Rivalin)
• Galerie Paradise (Béatrice Dacher et Michel Gerson)
• Galerie RDV (représentée par Jean-François Courtilat)
• Collectif Toux (représenté par Gauthier Andrieux, Elise Drevet, Pauline Rouet)

Dans le cadre des sessions hirsutes du projet de Fabrice Gallis.

En une séance d’atelier d’écriture, nous travaillerons à abréger et raccourcir au maximum la formulation d’un texte exposant néanmoins la totalité d’un propos ou d’une situation à énoncer – pour faire comprendre au plus vite là où l’on veut en venir. Ou bien nous exagérerons énormément l’allongement de phrases digressives et tortueuses n’oubliant jamais leur but mais ne le révélant qu’in extremis, au risque de perdre en route lecteurices et auditeurices.

« Abrège » propose de travailler en groupe sur une des difficultés de fond rencontrées par les écrivain·es trop alambiqués et les orateurices trop bavard·es : en venir rapidement au fait, faire bref dans la phrase, aller à l’essentiel sans détour, en épargnant au public ou au lectorat impatience ou confusion.

Mais « Abrège » proposera aussi d’embrasser le projet opposé : prendre activement possession de la possibilité d’être interminable, tout en demeurant animé de l’intention d’avoir finalement quelque chose de bien précis à dire.

Au cours de la séance d’atelier, on pourra travailler alternativement sur chacun des deux pôles de ce problème de brièveté, ou choisir pour soi de ne viser qu’un seul de ceux-ci.

Dans un cas, on se donnera le but de formuler d’une façon la plus ramassée possible un propos, en le resserrant à l’essentiel, y compris et surtout s’il s’agit d’énoncer une situation ou une réflexion complexes.

Dans un autre, on assumera de toujours différer l’énoncé du point où on l’on veut en venir, et de faire précéder la fin de la phrase – où le cœur du propos s’énonce enfin – d’une longue série de digressions et commentaires préalables.

La séance d’atelier d’écriture s’appuiera sur des textes (et peut-être des enregistrements audio) qui pourront fournir quelques outils, mais aussi servir de cas à abréger ou bien à rallonger.
Elle se partagera entre temps d’écriture, temps de lecture des textes écrits par les participant·es et temps de discussion sur les problèmes rencontrés.

Chaque participant·e viendra avec son propre matériel d’écriture, de son choix.

Durée de la session :
Deux séances d’une durée de trois heures chacune

Nombres de places :
8

Économie choisie :
Prix Libre radical / Free price

Dans le cadre des sessions hirsutes du projet de Fabrice Gallis.

Le club des grenouilles propose d’expérimenter un protocole au départ de la galerie Paradise. Au cours d’une marche (à la grenouille), chacun collectera dans le territoire des objets qu’il jugera propice à l’élaboration d’une cartographie de notre marais collectif !

En s’inspirant d’un protocole de marche de Jean-François Pirson, le club des grenouilles propose une marche en ville au départ de la galerie Paradise (6 rue Sanlecque, Nantes). Chacun.e partira de son côté pendant 1 heure environ, sans itinéraire préétabli. Pendant cette marche, chacun.e pourra recueillir un objet, ou plusieurs, et retranscrire son itinéraire sur une feuille et éventuellement prendre des notes.

On se retrouvera ensuite à la galerie pour une mise en commun : on pourra rassembler nos itinéraires et élaborer une cartographie de nos parcours réunis en disposant les objets recueillis dans l’espace. Ces objets constitueront alors des points sensibles, d’autres repères possibles d’une cartographie collective.

N’oubliez pas l’équipement indispensable en cas de petite pluie!

Le club des grenouilles (Zazen et Mathilde, étudiantes à l’école des beaux arts de Nantes et apprenties marcheuses)

Dans le cadre des sessions hirsutes du projet de Fabrice Gallis.

Les participants sont invités à s’emparer des aliments comme éléments de sculptures, à associer des formes, mettre en équilibre des matières, tenter des expériences visuelles et des associations gustatives, à s’approprier les textures, volumes, couleurs qui composeront les combinaisons alimentaires du goûter. La dégustation proposée aux invités convoque la perte de repères et l’ouverture des sens.

L’atelier-goûter fumiste est inspiré du projet Horizon 2050 du Cabinet de Fumisterie Appliquée

Atelier animé et scénographié (2h) + Ouverture et dégustation

Pendant l’atelier, le groupe de participants découvre le projet du C.F.A. autour de l’alimentation en 2050 et manipule des denrées alimentaires méconnaissables afin de dresser des espaces d’installation-dégustation. Les participants sont invités à s’emparer des aliments comme éléments de sculptures, à associer des formes, mettre en équilibre des matières, tenter des expériences visuelles et des associations gustatives, à s’approprier les textures, volumes, couleurs qui composeront les combinaisons alimentaires du goûter. La dégustation proposée aux invités convoque la perte de repères et l’ouverture des sens.

L’hirsutisme de la proposition renvoie à la dissémination des aliments sur les supports de dégustation, à l’investissement des espaces vacants potentiels, mais aussi à l’aspect non comestible des savoureuses denrées.

Le processus de création est inspiré du projet Horizon 2050 du Cabinet de Fumisterie Appliquée. Ce projet, fondé sur la prospective et l’anticipation, témoigne des conditions alimentaires de la seconde moitié du XXIè siècle à travers une série de performances et d’installations. Dans cette fiction, les denrées destinées à la population et aux élites se situent aux frontières du comestible.

Dans le cadre de l’école Hirsute à Paradise, l’atelier et la dégustation sont à prix libre et conscient. Les denrées apportées ont une valeur de 210 euros.

Durée de la session :
Atelier de 2h + Ouverture et dégustation

Nombres de places :
10

Économie choisie :
Prix Libre radical / Free price

Dans le cadre des sessions hirsutes du projet de Fabrice Gallis.

Découverte de la programmation graphique (Processing.org et P5.js) au travers de la programmation de formes simples, des poils, qui , en se duplicant, vont enfourrurer le monde !

– Initiation à la programmation
– découverte des outils pour programmer des objets graphiques / installation des outils
– Introduction à la structure graphique d’une page web (langages html, css, javascript)
– initiation à programmation orientée objet

Les exercices de programmation se font pas à pas à partir d’objets mous et poilus avec les environnements de programmation open-source processing et p5js qui permettent d’ouvrir vers le langages java et javascript.
-> dessiner à l’écran / faire bouger / démultiplier / penser avec des objets / adapter en terrain concret

En une journée, nous passons des toutes premières lignes de code à un programme qui aquiert une certaine autonomie.

Chaque participant.e doit venir avec son propre ordinateur portable.

Prix libre

Dans le cadre des sessions hirsutes du projet de Fabrice Gallis.

Chantier collectif de défrichage visuel du film « Les Saisons » de Artavazd Pelechian, dans le but de le rendre sensible aux oreilles et imaginaires de personnes aveugles ou malvoyantes.
Suivi du Cinéclub hirsute / Restitution d’atelier : projection du film avec audio-description en cours

La mise en scène lyrique de quelques moments forts de la vie quotidienne de bergers d’Arménie qui s’inscrivent dans le cycle des saisons : la fenaison, la transhumance sont les principaux leitmotivs de ce poème cinématographique.
Glissades à flanc de montagne sur des traîneaux de paille, brebis égarées dans un torrent bouillonnant, Pelechian et sa caméra se laissent emporter par une ronde de la vie menée par les bergers arméniens. Moissons, transhumances, les saisons se suivent, prolongeant les rites de ces éleveurs dans un éternel recommencement.

Dans le cadre des sessions hirsutes du projet de Fabrice Gallis.

Temps de présentation de recherches et d’échanges sur nos potentiels extraterrestres et sur les mutations opérées.

Depuis combien de temps cherchons-nous à combler le vide qui nous surplombe ? La tête tournée vers le ciel, nous imaginons des voyages spatiaux, des planètes à habiter, des vies extraterrestres. Nous sommes pétris de ces imaginaires, tellement qu’un processus de mutation a opéré nous. Nous sommes extra-terrestres.

Temps de présentation de recherches sur nos potentiels extraterrestres et sur les mutations opérées. Échange sur les hypothèses à explorer.

Soirée de 3h

prix libre

Dans le cadre des sessions hirsutes du projet de Fabrice Gallis.

Lancement de Hirsute par la première étape d’une lecture arpentée (collective) du livre de Starhawk « Comment s’organiser, manuel pour l’action collective ». La lecture arpentée est une méthode de lecture qui laisse la place à la subjectivité et constitue une mémoire collective et critique de l’ouvrage.

Le livre de Starhawk, paru aux éditions Cambourakis :

Comment s’organiser ?

« Ce livre s’adresse à tou·te·s celleux qui pensent que nous pouvons mieux vivre et lutter sans le contrôle des autorités ou des experts ainsi qu’à celleux qui ne supportent plus de voir nos collectifs se déchirer et être paralysés par l’indécision. Nous avons tellement de choses à désapprendre – démanteler les modes de pouvoir hiérarchiques, le sexisme, le racisme, briser l’individualisme existentiel qui pollue nos esprits et nos corps. Nous devons apprendre les compétences qui permettront à nos groupes de travailler de manière fluide, efficace et régénérative. Il ne nous reste plus beaucoup de temps pour renverser la machine de mort pétro-patriarcale, coloniale et capitaliste. Ce manuel a dû attendre dix ans avant d’être traduit en français, espérons qu’il n’en faudra pas encore dix de plus pour que ces mots se traduisent en pratique. Si nous voulons éviter le pire de l’effondrement climatique, nous ne pouvons pas nous permettre de subir éternellement les effets de mauvais processus collectifs, ils sapent nos âmes et détruisent nos mouvements mais, comme tout, ils ne sont pas inévitables. Nous devons juste réapprendre à faire et à vivre ensemble ; ce livre est un fantastique guide à cet effet. On pourrait même l’appeler un guide de survie. »
Extrait de la préface d’Isabelle Frémeaux et Jay Jordan.

Date de parution : 3 novembre 2021
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Géraldine Chognard
Préface d’Isabelle Frémeaux et Jay Jordan.
336 pages

Quelques mots sur la méthode de l’arpentage :

Les cercles d’études ouvriers du XIXe siècle se servaient de l’arpentage pour diffuser les écrits, comme outil d’auto-formation.
Le sociologue Dumazedier et l’historien Benigno Caceres, militants et figures de l’éducation populaire, réhabiliteront cette pratique (et bien d’autres) lors de leur maquis dans le Vercors.
Il s’agit simplement de déchirer (pour ceux que la désacralisation du livre répugne, on peut photocopier, on n’est plus dans le maquis !) le livre en parties égales, pour que chaque membre d’un groupe en ait un morceau. Chacun lit sa partie puis restitue ce qu’il a compris au groupe en définissant le timing.
Des consignes de restitution sont proposées afin d’orienter le groupe, par exemple : Décrire une ou deux idées fortes ; Expliquer ses désaccords ou ses incompréhensions ; Citer les mots incompris ; Décrire ce qui fait écho avec son vécu, etc.
L’arpentage a donc été pratiqué par les associations d’éducation populaire, et comme on n’écrit pas sur l’arpentage, je n’en dirai pas plus : vivez-le, et faites-vous votre idée par vous-mêmes des trésors cachés de cette pratique que j’ai trouvée passionnante.