Jean Turner

Jean Turner décline son univers sur de multiples supports.
Dans ses peintures, il attache autant d’importance aux détails qu’à l’ensemble.
Les détails deviennent abstraits, des formes et des couleurs.
Ces derniers temps, c’est « la vallée des géantes » qu’il explore. Le voyage est simple car elles sont bienveillantes. Mais ce sont aussi de redoutables guerrières.
Ses dessins et ses peintures, il en fait des fanzines qui sont tous façonnés de manière différente.
On peut les imprimer soi-même, sur son site jeanturner.org.

Finissage

J-26

Vernissage

J-5

Music Run Space #1

J-5

Curateur : Antonin Gerson

Le Centre d’Art Paradise présente la première édition de Music Run Space, un
festival d’arts sonores et visuels qui se tient du 27 novembre au 18 décembre
2024
. Ce festival invite à une exploration immersive à la croisée des arts sonores et
visuels, à travers un cycle de quatre événements alliant performances musicales,
projections et installations. Il réaffirme ainsi le rôle du Centre d’art comme espace
d’expérimentation artistique.

Les quatre événements sont reliés par une exploration commune de la virtualité, de
l’expérimentation sonore et de la déformation du corps et des réalités. Les
performances audio-visuelles de Dela Savelli et Abstraction Mathématique nous
plongent dans des mondes virtuels, où mélodies et rythmes modulés transforment
l’espace et le temps. Ces expériences de déformation et d’imperfection font écho
au film de David Blair, Wax, qui, à travers le found footage et des modélisations 3D
primitives, interroge la réalité numérique et la perte de repères dans un monde
virtuel émergent, qui a bercé les Digital Natives.

Le film de Mark Leckey, Fiorucci Made Me Hardcore, établit un lien évident avec
ces explorations, en documentant l’évolution des sonorités dans les dance floors
des années 70 à 90. Leckey interroge la culture populaire à travers un collage de
vidéos de la scène underground britannique, offrant un regard nostalgique mais
aussi critique sur les mutations de la musique électronique et de la danse. Ce film
résonne avec l’esprit des performances live du festival, qui reflètent ces évolutions
sonores et technologiques.

Dans un autre registre, Pieter-Jan Smit, dans son film Le Grand Tango, filme
l’intimité d’un musicien habité par la musique, une idée qui résonne avec
l’expérience des artistes/performeurs/musicien·ne·s présent·e·s pendant le festival,
où la musique devient une forme de transformation corporelle et sensorielle. L’idée
d’absorption et de transformation, où chaque artiste semble « possédé·e » par sa
propre musique, traverse les performances des autres invité·e·s au festival.

Enfin, les rythmes évolutifs de Elastic Systems et leur exploration de la synthèse
sonore viendront clore ce cycle en fusionnant ces explorations musicales en une
performance live immersive et organique.